Mesdames, Messieurs
Je voudrais attirer votre attention sur un point important.
L'Homme, dans la partie la plus primitive de çà vie, et comme tout bébé, pris d'abord conscience de lui-même. Ainsi, il découvrait que comme tout animal, sa vie était régie par des forces venant de lui-même, en qui il pouvait accorder une confiance absolue, et qui lui apparaissait d'ailleurs comme étant les forces les plus logiques, puisqu'elles avaient pour but premier de conserver la vie, sa vie.
Je parle en effet des instincts. Seulement, en prenant conscience de sa personne, l'Homme découvrait aussi que les instincts n'étaient pas infaillibles et qu'une inconnues nommées la mort leur opposait un échec retentissant.
Un jour, l'Homme se mit à avoir conscience d'autre chose que lui-même, il se mit à se projeter, à se prendre lui-même comme objet, à imaginer, a penser en fonction de sa conscience, qui comme l'a dit Husserl est forcément "conscience de".
Il fut alors tenté de régler le problème de la mort en invoquant un au-delà, pur produit d'une conscience qui ne tient qu'en une représentation en nous même d'un possible, indépendamment de toute chose. Bergson parle d'une "puissance de choix", Sartre d'un "éclatement vers".
Voici la réflexion de l'homme de cette époque: Il y a peut-être un au-delà ( possibilité que ne refuse pas la conscience ); L'au-delà explique la mort; la mort est un échec; je choisis de croire à l'au-delà pour aller contre cet échec et vaincre le dernier rempart de mes instincts, et finalement pouvoir vivre tranquilement: la religion faisait son apparition sur Terre.
Mais au fond, c'était surtout l'échec de l'instinct face à la mort contre la conscience capable d'expliquer, de rassurer. Car si les instincts étaient ces protecteurs fondamentaux de sa vie, c'est bien parce que la mort "lui faisait peur", pour ainsi dire. La conscience réussissait la où l'instinct échouait, ils furent donc rejetés en arrière plan et réduits à l'état de faiblesses, refoulés.
L'Homme était né.
J'attends vos réactions!!!!
Ce texte n'engage que moi, il m'appartient aussi, comme et surtout pour chaque virgule de ce texte, que je dédicace plus particulièrement à Clément.
NICO