Tu es parti.
Une immense impression de vide s’installe en moi, je sens ma gorge se serrer, mon cœur se contracte, quand te reverrais-je ?
Je regarde encore quelques instants la route où tu étais il y a à peine quelques secondes…
A quoi bon m’éterniser sur des doutes ?
Tu m’as demandé de te faire confiance, je t’ai déjà accordé ma confiance il y a de cela 4 mois.
Je rentre, mais cette maison et surtout cette famille que j’aime me paraissent bien ternes, vides de toutes couleurs donc de toute musicalité, de toute harmonie …
Elles ne reviendront que demain, que quand ce vide, cette tristesse se seront estompés, quand mon cœur, mon esprit et mon corps auront accepté ton absence.
La vie, le temps qui passe nous jouent des tours, me jouent des tours ;
Ces semaines, ces longs mois où je t’attendais me paraissaient et me paraissent encore maintenant des siècles,
Mais en secondes qui s’envolent se transforment ces quelques heures, quelques instants que nous passons ensembles…
Jamais on arrêtera le temps qui passe, pourtant tel est mon rêve,
mon égoïste rêve,
transformer ces instants magiques en une éternité, où seulement nous deux serions actifs.
Alors, la planète s’arrêterait de tourner et les enfants de jouer,
Les populations entières se figeraient juste pour laisser le TEMPS à notre amour.
Juste pour nous laisser nous aimer…